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 Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]

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Jay Jun Jack
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MessageSujet: Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]   Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1] Icon_minitimeLun 7 Mar 2011 - 21:32

    Un rocher gravissant le ciel... Voilà ce à quoi fait penser le pic Kariboo. Tous les natifs de Vésén en ont entendu parlé, c’est le point culminant de la ville. A son sommet, les neiges éternelles, environnement favoris des rennelles ; ils niches là-haut puis, au printemps, les jeunes les plus précoces s’élancent dans le vide, pour suivre leurs parents dans la migration annuelle vers Tropico. Les autres partiront ensemble, un peu plus tard, pour un voyage nettement plus dangereux, vers l’au-delà...
    A cette époque de l’année, les grottes étaient encore pleines de familles chaleureuses mais bientôt, ce serait chacun pour ses ailes. La rude traversée de la planisphère permettait à Pala de faire le tri dans les jeunes, pour ne garder que les plus résistants.

    Voici donc le paysage que l’on pouvait contempler à la fenêtre de la chambre de Jay. Depuis tout petit, depuis qu’il pouvait se tenir à genoux, il observait les animaux volants, au loin, et rêvait souvent de les chevaucher dans leur voyage vers l’inconnu... Plus précisément, depuis qu’il tenait dans une poussette, que sa mémoire fonctionnait, jamais il n’avait vécu ailleurs et avec quiconque d’autre que son père aventureux. * Il s’appelle Joseph, et c’est le meilleur papas du monde entier, * se répétait souvent le woltarion. Le gamin ignorait tout du monde, il n’avait jamais quitté sa maison que par le panorama de sa fenêtre de chambre, mais cela ne l’empêchait pas de proclamer la bravoure de son père.

    Voilà près de cinquante jours qu’il avait quitté son œuf, qu’il respirait, chantait, jouait comme tous les woltarions de la planète. Il était certainement le bébé le plus sage possible... Alors que Pala-Sol s’était levé quatre heures auparavant, il était resté seul dans sa chambre, avec ses peluchians inanimés et ses figurines d’animaux sauvages. La princesse peluchian, Zala, était prisonnière au sommet du pic Kariboo. Le prince des peluchians, Zloup, harnachait son Halsoch’prar bleu turquoise. La bête tout juste sellée s’élança dans la moquette et renversa le pic, alors que Zloup amortissait la chute de Zala, avant de la jeter violemment à travers la pièce. Pardon ? Oh... Jay commençait à s’ennuyer. Assis les bras autour des jambes, il affichait sur son visage bordeau une moue boudeuse. Quand donc papa allait-il venir le chercher pour prendre le petit-déjeuner ?

    N’y tenant plus, l’estomac grondant sa colère, le petit ouvrit timidement la porte de la chambre, s’attendant à entendre le vacarme familier de Joseph aux fourneaux. Silence. Prudemment, il posa le pied droit sur la première marche. L’affreux grincement qui s’en suivit le découragea et il recula de trois pas. Silence. Très vite, il dévala l’escalier en appelant son père d’une voix effrayée. Silence. Il s’assit alors sur la dernière marche, le souffle court, les yeux mouillés de larmes. Silence.



[En mode straight to the point. Laissez moi un autre message avant de jouer la rencontre des deux personnages.]
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Sùnikhi Milou
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MessageSujet: Re: Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]   Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1] Icon_minitimeMer 16 Mar 2011 - 0:31



- Je savais bien qu'il fallait tourner à gauche après le rocher ! Maintenant impossible de retrouver mon chemin.

Trois jours qu'elle était à Vésen en toute indépendance sans parent pour la surveiller et déjà elle faillait à sa promesse faite à ses parents. Elle leur avait promis de pas s'éloigner de son petit cabanon, promis de ne pas sortir alors qu'il allait faire nuit, promis de ne pas chasser les monstres, promis . . . beaucoup de choses. Et à la voir ici en plein désert sous un soleil rouge flamboyant qui commençait à décroître, elle avait désobéi ! Qu'importe elle faisait ce qu'elle voulait, personne ne pourra le vérifier !

Mais revenons au cours de l'histoire. Petit retour en arrière pour comprendre. Sùnikhi s'est levée tôt, décidant subitement d'aller cueillir des champignons dans les sous bois pour se faire une omelette. Elle voulait rentrer avant midi sinon elle risquait de se faire sévèrement cramer au soleil. Malheureusement les choses se sont passées autrement. Alors qu'elle allait rentrer, le panier bien rempli, une marque au sol attira son attention. C'était une empreinte. Mais à en juger la taille, celui à qui elle appartenait était énorme ! Vous direz, une personne douée de raison aurait fuis, pris ses jambes à son cou et se serait barrée fissa fissa jusqu'à chez elle. Il n'y aurait donc pas besoin de remonter si loin dans la journée de Sù pour comprendre pourquoi elle en était arrivée là.

Oui mais voilà Sùnikhi n'est pas comme tout le monde. Elle, les monstres et autre bêtes poilues, rocailleuses, et surtout avec des crocs, ça l'attire plus qu'autre chose. Elle en oublie tout, il n'y a qu'eux qui comptent. Ou presque. C'est pourquoi elle prit ses champignons qu'elle mit dans un boite qui elle même était dans son sac avec une gourde. Elle abandonna son panier près d'un arbre et partit à la rencontre de la bête. La terre presque humide retournée sur son passage laissait à penser qu'il n'était pas passé longtemps avant elle et c'est donc d'un pas rapide qu'elle tenta de réduire l'écart entre les deux.

Seulement voilà, les heures passèrent et toujours rien. Elle avait traversé la totalité du sous bois et se retrouvait en plein désert. Seulement le désert, un coup de vent pfiou plus aucune trace de rien du tout ! Si une trace pouvait encore s’incruster dans un sol dur sur lequel elle marchait à cet instant. Pala-sol tapait dur même si déjà il commençait sa descendre, son chapeau la protégeait un peu.


- Je savais bien qu'il fallait tourner à gauche après le rocher ! Maintenant impossible de retrouver mon chemin.

Elle était en colère. Pour appuyer ses propos elle envoya un pierre au loin d'un violent coup de pied. Pour toute réponse à ses paroles, un cri dans le ciel se fit entendre tandis qu'une ombre assez grande se déplaçait jusqu'à elle. Cette ombre c'était celle d'un Zoitate, grand oiseau au long bec et plumage nuit. N'ayant vécu que près de la petite fille il la suivait comme une ombre. Et il sentait bien qu'elle en avait encore plus besoin ce jour, de l'ombre. Lorsque l'oiseau fut au dessus d'elle, Sù leva la tête et regarda l'oiseau. Il savait la calmer en un rien de temps. De sa masse il cachait le soleil et ses ailes lui procuraient une fine brise qu'elle apprécia à sa juste valeur.

Quelques heures plus tard le soleil avait maintenant totalement disparu et le froid se faisait sentir. Le feu que Sù avait réussi à faire ne la réchauffait pas assez mais elle ne pouvait pas avancer plus loin. Il faisait nuit on ne voyait rien. Elle mangea le reste des champignons qu'elle n'avait pas dévorés dans la journée. Calée tout contre son oiseau qui s'était posé près d'elle elle s'endormit, frissonnant encore mais moins lorsque le Zoitate la prit sous son aile.



[HRP (c'est comme ça qu'on dit ?) : petites précisions - Tu m'attendais hein ? je me suis fais désirée comme tu le vois. Désolée, j'ai été prise par le temps, mes cours ont repris et il fallait le temps que je me réorganise. Mais voilà je suis là ! - Oui oui mon post se déroule à la nuit tombée et toi, c'est le matin. Mais comme tu voulais poster un message avant la rencontre, j'ai coupé mon grand roman pour se faire. J'espère tout de même avoir collé à ton début et que ça te plait surtout ! (monologue fini, tu peux critiquer)]
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Jay Jun Jack
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MessageSujet: Re: Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]   Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1] Icon_minitimeMer 16 Mar 2011 - 18:55

    - Didi, Didi !

    Les yeux embués, les joues noyées de larmes, le tout petit woltarien grimpa à quatre pattes les mille marches du majestueux escalier. Mieux qu’une simple construction architecturale, l’escalier du chalet véséen était un véritable membre de la maisonnée. Tel un mentor, il portait sur son flan toute l’histoire de la famille. Joseph y avait exposé dans des cadres ostentatoires les plus beaux clichés de feue son épouse et de leur fils. Le petit n’y avait jamais réellement porté attention et n’avait encore moins reconnu sa propre mère dans les traits fins et raffinés de la digne woltarienne. Il était toujours inconscient de son origine et aurait été des premiers à poser la bête questions :
    " Dis papa, comment on fait les woltarions ? "

    Tout essoufflé, Jay parvint au troisième et dernier étage du chalet. L’escalier, perpendiculaire à un long couloir exigu, donnait directement sur la chambre bleue ciel du petit. Il y entra en trombe, se jeta sur son lit et serra contre son cœur le-dit Didi* : un Jellyrafe en mousse, d’une douceur incomparable. Il ne savait pas, et ne sut probablement jamais, que la peluche lui venait de sa mère et qu’elle avait été achetée à Tegdij, ville natale de Sissy. Depuis toujours, Didi était le compagnon de jeu favoris de Jay, aussi bien le jour que la nuit, comblant les longs temps d’attentes matinales par de philosophiques réflexions, la plupart du temps en rapport avec leurs confiseries préférées.

    Sous le matelas, en soulevant quelques lattes, Jay avait découvert une cachette idéale pour des sucreries, chipées à la cuisine en l’absence de son père. S’il partait souvent à la découverte de la ville, Joseph ne quittait jamais le logis avant d’avoir embrassé son fils et de lui avoir communiqué le moment de son retour. C’est pour cette raison que le petit s’inquiétait follement. Son anxiété lui servit d’excuse pour dévorer toute les réserves de sucre... ce qui n’eut qu’un court effet sur son moral. Une expédition vers la cuisine s’avérait donc indispensable - mais l’énergie et la motivation manquait à l’appel. Totalement épuisé, Jay s’effondra sur son oreiller, ferma les paupières et s’endormit immédiatement.

    La pauvre peluche jaune, suivant le geste du woltarion, chut derrière le lit et se défit d’un œil de verre. Assurément, sa présence contre le poitrail de Jay, chaque nuit, devait avoir une action apaisante car ce matin là, le woltarion subit son premier cauchemar...

    Il escaladait le mont Kariboo. Petite puce sur un cheveux sans fin... Ses prises régulières assuraient une épreuve en toute sécurité. Il regardait le sommet du pic avec détermination, persuadé qu’il arriverait à l’atteindre avant la nuit. Son espoir vola en éclats lorsqu’il s’aperçut que le jour déclinait à vue d’œil, d’une vitesse inquiétante d’ailleurs... Élément déclencheur, la fatigue le prit sous son aile, une fois les deux astres lumineux entièrement dissimulés, et s’amusa avec ses doigts, ses pieds, jusqu’à ce qu’il trébuche. La chute type dans le vide provoqua le réveil brutal du petit woltarien et le retour de ses chaudes larmes, sans qu’il n’ait eu le temps de se remémorer la cause de sa tristesse. Dans la réalité aussi, Pala-sol et Pala-plui s’étaient dit bonne nuit.

    Machinalement, il souleva le matelas, déplaça deux lattes et lâcha une plainte douloureuse. La cachette à bonbons était bel et bien vide... Le ventre plus creux que jamais, l’âme en peine, Jay quitta la pièce. Il ne savait pas alors qu’il en sortait pour la dernière fois, abandonnant derrière lui le pauvre Jellyrafe en mousse... dont il avait totalement oublié l’existence, la faim l’obnubilant tout à fait. C’est donc au pas de course qu’il dévala à nouveau le mentor de bois à la rampe d’acier pour se retrouver dans le hall. Face à la colossale porte d’entrée, Jay éprouva pour la première fois le désire ardent de s’évader. Son premier objectif serait à coup sûr d’escalader le... Mieux valait ne plus y penser.

    Ainsi, debout seul au milieu d’une cuisine déserte, Jay dévalisa les placards de tout ce qu’ils pouvaient contenir de comestible et déposa tout, en vrac, sur la large table. Pour la première fois, il n’éprouvait aucune crainte à fouiller la maison de son papa. Il ne se gêna donc pas à ouvrir tout ce qu’il pouvait, jusqu’à la malle aux boissons, strictement défendue. Émerveillé et impressionné tout à la fois, il saisit une bouteille de vodkrabisse tel Ali Baba dans la caverne. Timidement, soudain plus craintif de la boisson que d’un éventuel retour inopiné de son père, il arracha le bouchon et approcha doucement le goulot de sa toute petite bouche.

    On frappa à la porte. Sous la surprise, Jay renversa l’équivalent de trois verres sur son sweat kaki et inonda son joli visage. Les yeux clos, il posa prudemment la bouteille à côté de la malle et s’enfuit de cacher derrière le bar. D’un geste presque professionnel, il retira son sweat et s’en servit pour s’essuyer la face. On frappa à nouveau. Le petit, persuadé que son père était de retour, se sentait partagé entre la joie et l’affolement : toute la nourriture était restée sur la table et la malle aux boissons était encore largement ouverte. Afin d’éviter au mieux les réprimandes, Jay se s’élança vers la porte, en pleurs, bafouillant de plates excuse et mouillant des jambes trop longues pour être celles de Joseph...

    * Didi : du chinois dìdì qui signifie “ petit frère “

[ HRP : Oui c’est comme ça qu’on dit ! ^^ Tu as une rédaction amusante, le changement de langage captive assez le lecteur. Habituellement, je ne suis pas du tout patiente mais le job d’admin n’étant pas de tout repos, j’ai su t’attendre sagement. Ca me va parfaitement, il se rencontreront dans ton prochain post, ou dans le prochain mien. Ok ? ]
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Sùnikhi Milou
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MessageSujet: Re: Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]   Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1] Icon_minitimeJeu 17 Mar 2011 - 19:41


- Dis, maman c'est quoi ce que tu as dans la main ?

- Un couteau ma chérie. Mais ce n'est pas pour toi.

- Et ça sert à quoi ?

- A faire la cuisine, couper, hâcher, ma chérie. Mais ce n'est pas pour toi.


Sùnikhi n'était encore qu'une woltarionne lorsqu'elle s'intéressa aux armes pour la première fois. Haute comme trois pommes et encore, elle arrivait à peine à marcher, elle était fascinée par ces ustensiles qui n'étaient pas de son âge. Ce n'était pas important de ne pas savoir se tenir sur ses petons pour avancer. Il suffisait de se tenir partout, s'accrocher aux poignées, aux portes, au pieds de chaises, aux jambes de maman et papa aussi et le tour était joué. C'est pourquoi, elle n'eut point de mal à se hisser le long du placard à assiette, à attraper le plan de table avec ses menottes et de se mettre sur la pointe des pieds pour revoir l'objet de sa convoitise. Maman était partie mais il était toujours là, bien en évidence, au milieu des épluchures des légumes. Elle tendit le bras pour l'attraper et aussitôt la main autour du manche elle perd l'équilibre et retombe sur les fesses.

Ouch, le carrelage ça fait mal ! La petite fille se massa son popotin de sa main gauche tandis que de l'autre elle tenais fermement le trésor qu'elle avait chapardé à sa maman. Vite il faut déguerpir de la cuisine avant qu'elle ne revienne ! Elle se mit donc en route, genoux et mains à terre. A quatre patte ça va plus vite ! Elle arriva dans le couloir. Coup d'oeil furtif à droite, coup d'oeil furtif à gauche, il n'y avait personne
Vite pressons, pressons, elle ne va pas tarder à revenir ! pensait-elle. Galopant du mieux qu'elle pouvait elle se précipita dans le couloir et profita que la porte d'entrée soit ouverte pour sortir dans le jardin.

Assise en plein milieu de la pelouse, elle regardait le couteau qu'elle avait dans les mains avec intérêt. son index droit au dessus de la lame et sa main gauche a l'autre extrémité elle le faisait tourner pour le regarder sous toutes les coutures. Elle admirait la lame à double tranchant.
Oh non maman, un couteau ça sert pas qu'à cuisiner ! Ca peut faire bien plus que ça ! Comme pour se prouver à elle même qu'elle avait raison, elle prit le manche du couteau en pleine main et d'un geste du bras doublé de son poignet elle le lança avec une force démesurée pour son âge dans la porte en bois de la grange. Il alla se planter parfaitement dans le coeur sculptée qu'elle avait inconsciemment visé. La lame dans le bois fit un bruit étonnement gargantuesque...

Sù se réveille en sursaut. Le bruit d'un couteau sur du bois ça fait pas un bruit gargantuesque ! Elle regarda son Zoitate les sourcils froncés et les lèvres retroussées prête à mordre. Non mais qu'est-ce qu'il lui prenait à la réveiller comme ça ! Il avait détruit ses souvenir, revécu en rêve dans son sommeil. Difficile de reconnaître une expression chez un oiseau. Avec un long bec, c'est encore plus difficile mais Sù connaissait bien son oiseau et elle trouvait dans ses yeux une impression de gentille moquerie. Elle l'avait fait exprès la petite insolente. Elle hésita à lui faire la tête mais à vrai dire elle ne le pourrait jamais. Trop attachée à elle, elle avait aussi besoin d'elle que l'oiseau avait besoin de Sù.

Elle se leva en la regardant toujours, s'étira bruyamment et commença à remettre ses affaires dans son dos. Pala sol s'était déjà levé, il cheminait dans le ciel depuis déjà un moment. Son Zoitate avait raison, elle devait rependre la route. Comme si son oiseau avait compris, elle déploya ses ailes et s'éleva dans le ciel avec grâce tandis que Sù reprenait la route. Son ventre émit de drôle de bruit signe qu'elle avait faim mais elle avait déjà tout mangé la veille. Sa gourde n'était pas plus riche puis qu'il ne restait qu'un maigre liquide au fond de celle-ci. Il fallait absolument qu'elle trouve un endroit habité sinon elle mourrait de soif et de faim. Ou les deux. Au choix. Elle laissa partir son Zoitate en exploration.

Alors qu'elle buvait la dernière goutte contenu dans sa gourde quelques minutes plus tard, elle vit son Zoitate effectuer des cercles dans le ciel. Il avait enfin trouver ! Cette bonne nouvelle lui redonna du peps et elle se mit à courir jusqu'à la batisse qu'elle voyait maintenant au loin. Arrivée devant le chalet, il semblait inhabité mais au cas où elle frappa tout de même. Un fois. Puis deux. Et puis un petit garçon se jeta à ses pieds en larmes s'excusant. Dans l'incompréhension totale elle ne réagit pas tout d'abord. Personne, encore moins un inconnu n'était venu pleurer à ses pieds. Elle n'aimait pas vraiment les effusions de sentiment. Mais il avait l'air tellement désemparé qu'elle fut attendrie. Elle se baissa à sa hauteur accroupie. Elle essaya de capter son attention et c'est d'une voix douce qui la surprit elle même qu'elle lui parla.


- Dis, pourquoi tu pleures comme ça ?



[Hrp=Edith dit qu'elle a modifié et qu'elle espère que ça suffira. Sinon ben tu sais quoi faire x) ]
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MessageSujet: Re: Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]   Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1] Icon_minitimeMar 22 Mar 2011 - 18:45

    Finalement, ni joie, ni affolement. Ne demeurait qu’un étonnement si fort qu’il bloqua la mâchoire de Jay dans une position béante. Les yeux rouges et écarquillés, la bouche grande ouverte, il recula lentement vers la table. Sa plus grosse crainte était que l’inconnu soit venu de la part de son père, annoncer quelque mauvaise nouvelle. Pour la première fois, le gamin s’inquiéta de sa santé ; s’il ne revenait pas, que deviendrait-il, seul, dans le chalet désert ? Il ne savait même pas ce que son père sortait faire, tous les jours. Chasser peut être ? D’où venait toutes victuailles ainsi étalées sur la table ? Jay prit conscience qu’il ne savait, n’avait jamais su comment son père avait pu survivre dans le champs de mines abandonnées et pis, comment il avait pu y élever un fils.

    Après avoir convenu ceci avec lui-même, il tourna enfin le regard vers l’inconnu, réprimant l’expression de surprise intense qui maintenait son visage et optant plus volontiers pour un regard froid et une moue pincée. L’inconnu était femelle. Bien plus petite que Joseph, plus menue aussi mais ses vêtements guerriers laissaient voir des muscles déjà saillants. Il semblait qu’elle ait longtemps voyagé ; son pelage bleu, aussi foncé que la voûte céleste en sommeil, commençait à roussir sous les feux ardents de Pala-sol. Jay remarqua aussi la gemme oblongue sur son front, d’un bleu plus clair, comme le ciel au dessus du mont Kariboo. La demoiselle devait être tout juste plus âgée que Jay, son émancipation avait déjà dû se produire alors que le jeune Jack voyait la sienne s’approcher dangereusement. En résumé, la belle était imposante et forçait le respect.

    D’un geste plein de violence, Jay essuya ses joues du dos de la main. Son sweat-shirt était resté vautré derrière le bar - qu’à cela ne tienne. Il bomba sa poitrine nue, redressa les épaules et lança :
    - J’attendais mon père, j’avais juste peur qu’il me gronde à cause de ça.
    Se décalant, il découvrit la table et montra du doigt la nourriture entassée.
    C’est lui qui t’envoie ? Il est mort ? J’sais pas où il est, il ne m’a rien dit. Je suis resté tout seul très longtemps dans la chambre ce matin. Il m’a abandonné.

    Jay n’avait pas dit “Je crois qu’il m’a abandonné“ ou encore “Je m’inquiète, il ne revient pas“, les larmes aux yeux, le dos courbé, petit et misérable, n’inspirant que de la pitié à la woltarienne. Non. Il avait jeté cette dernière phrase en dehors de son corps comme un virus qui l’irradierait. S’il ne pleurait pas, s’il restait fier et droit, c’était en partie parce qu’il souhaitait le départ de son père. Non qu’il ne l’aimait pas, mais plutôt qu’il se sentait trop protégé. Jamais il n’avait quitté le chalet. Il y avait bien une poussette orange pour les balades mais de mémoire, personne ne s’en était jamais servi. Le petit ne s’était évadé que par les livres d’images et les longues heures devant sa fenêtre à observer les renelles. En somme, Joseph jouait bien son rôle de protecteur mais pas vraiment celui d’éducateur. On le verra par la suite, Jay ne prit aucun goût pour la géographie et son père doit avoir sa part de responsabilité là dedans.

    A présent à côté du banquet désordonné, il prit une pomme et la croqua nonchalamment. Il était descendu paniqué, désormais il se sentait à l’aise - d’autant plus que son estomac ne criait plus. De l’autre main, il invita la demoiselle à se servir. La seconde raison de son absence totale de tristesse, était causée par un fait simple : il savait que son père ne reviendrait pas, cette certitude germait en lui et prenait de plus en plus de place dans sa tête. Si bien que Jay nourrit sa première philosophie : quand un drame survient, il ne sert rien de s’en accabler, cela ne l’annulera pas. Il ne s’était jamais questionné sur la manière selon laquelle il quitterait sa maison mais à présent il savait : abandonné par son géniteur, il n’aurait comme solution pour survivre que de laisser derrière lui quinze jours précieux d’une petite enfance très imparfaite.
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Sùnikhi Milou
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MessageSujet: Re: Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]   Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1] Icon_minitimeDim 27 Mar 2011 - 11:27



En moins de temps qu’il n’en faut elle reprit ses esprits. Ca ne pouvait pas être qui parlait. Elle n’était pas comme ça Sù. S’inquiéter pour quelqu’un c’était pas son genre. Alors pourquoi elle l’avait fait ? Elle n’eut pas le temps de réfléchir à la question car déjà le petit woltarien s’était écarter d’elle. Elle se releva, essuyant au passage ses jambes mouillées par ses larmes et put donc l’observer de ses yeux perçant le moindre détail.

Sa mine étonnée la fit sourire, une bouche ouverte et de grands yeux... vairons. Il avait déjà changé d’expression sur son visage, devenu plus froid mais c’était presque comme si elle ne l’avait pas remarqué tellement ses yeux l’avait surprise. Il la regardait à présent de ses yeux disparates, l’un bleu ciel l’autre or, tout comme son oreille droite seulement, coloré or. Pour si étrange soit-il ça allait bien avec son pelage bordeaux à vrai dire et ça paraissait même normal, après l’instant de surprise passé. Il était plus petit qu’elle mais elle n’en doutait pas c’était parce qu’il n’était pas encore indépendant.

Alors qu’elle l’avait vu faible et triste au premier abord il semblait s’être transformé quelque peu. Serait-ce parce qu’il n’aimait pas non plus montrer ses sentiments, toujours est-il qu’il avait bombé le torse nu redressant ses épaule. Ce qui eut pour effet de le rendre un tantinet plus grand. Voulait-il paraître plus vieux, grand et fort qu’elle ? Elle sourit, amusée de sa réflexion d’autant plus que ces quasi-certitudes se confirmèrent lorsqu’il parla, il vivait encore avec son père.

Lorsqu’il montra la nourriture étalée sur la table, son ventre se remit à gargouiller bruyamment. Elle avait presque oublié qu’elle avait faim et voilà qu’il lui montrait une table recouverte de victuailles. Elle se mordit la langue pour ne pas trop penser à son ventre vide et profita qu’il lui posait des questions pour y répondre et passer à autre chose.


- Non ce n’est pas lui qui m’envoie, il va peut-être revenir ou bien il a pensé qu’il était tant pour toi de devenir grand.

Elle lui avait parlé d’un ton neutre, avec peu être une pointe de froideur. D’un côté, c’était la meilleure façon pour lui de se décider à voler de ses propres ailes après tout et ces mots n’avait pas l’air de le choquer. Ce serait même le contraire, elle avait même l’impression que ce qu’il avait dit l’avait soulagé et que ce qu’elle lui avait répondu le confortait dans ses idées. Mais elle ne voulait pas le brusquer, il pouvait quand même lui offrir à manger ! A manger... elle y avait encore pensé. Son ventre gargouilla à nouveau, plus fort encore que la dernière fois.
Son ventre continua sa chanson gargantuesque alors qu’il croquait dans une pomme. Elle ne se fit pas priée deux fois lorsqu’il l’invita à la table vers laquelle elle se précipita avec une certaine fluidité tout de même. Elle le remercia rapidement, mais déjà elle ne voyait plus que la nourriture, ses yeux s’agrandirent et s’illuminèrent. Elle prit un morceau de viande séchée et le croqua à pleine bouche. Parlant presque la bouche pleine tellement elle avait fin elle eut tout de même la politesse de se présenter.


- Je m’appelle Sùnikhi. Enfin on m’appelle Sù, ou encore Sùn, tu peux faire pareil stu veux... Et toi ?



[hrp= tu vas avoir grave le temps de me répondre étant donné que là mon temps va être considérablement réduit, pas avant le week-end prochain déjà et encore ^^]
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MessageSujet: Re: Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1]   Règles du jeu fixées mais les dés sont pipés [1/1] Icon_minitimeMer 20 Avr 2011 - 18:56

    Il croqua à nouveau dans sa pomme verte, au goût acidulé. Les paroles de la belle woltarienne fusaient en lui. “ Il a pensé qu'il était tant pour toi de devenir grand ” Mais Jay en avait-il envie ? Il y avait toujours eu quelqu'un pour chasser, cueillir des fruits ou même partir une journée entière vers la ville, acheter des provisions au marché. Serait-il capable de faire de même ? Il lui parut évident que sa seule solution de survie serait de quitter ce chalet branlant, voler de ses propres ailes loin derrière l’horizon. Tout abandonner... Non, il n’était pas assez grand.

    Caché par son air sur de lui, le jeune woltarien qu'il était ne se sentait pas à l’aise. Sùnikhi était grande, forte et elle avait voyagé longtemps. Quant à lui, il hésitait à mettre le pied dehors... Mais il vivait depuis une journée sans que personne ne se soit occupé de lui ! Au contraire même, il nourrissait une inconnue. D’ailleurs, cette inconnue... Il ne savait rien d’elle. Peut être était-elle dangereuse ? Pourquoi s’aventurait-elle dans le désert, parmi les mines abandonnées, loin des quartiers habités ? Était-il en danger ? Avec précaution, il recula vers la malle de boissons alcoolisées et saisit la bouteille qu'il avait laissé à côté. Comme un habitué, il la porta à sa bouche et en but deux longues gorgées.

    “ Ah l’horreur ! C’est juste deg ce truc ! ”

    Dans une grimace, il tira la langue et plissa les yeux de dégoût. Il lui faudrait du temps pour s’habituer... Il revint sur sa pomme, valeur plus sûre que le liquide mauve. Sùnikhi avait pris un morceau de viande séchée et l’avait littéralement dévoré. Se doutait-elle qu'il s’agissait de flanc de Python des Fournaises, un animal rusé très difficile à chasser ? Un instant, un eut l’idée de l’envoyer en chercher un autre, puis il changea d’avis et en prit lui aussi un morceau dans lequel il croqua goulûment.

    - Jay. Je te mets au défi de trouver un surnom avec ça tiens... Je peux t’appeler Sùn ? C’est mignon.

    Le voici en totale confiance à présent. Il considère la table, la woltarienne, la table, la woltarienne... La table était encore débordante de victuailles, malgré l’envie évidente des deux enfants : ils n’attendaient qu'une occasion pour se jeter dessus. Dès qu'ils auraient franchi le pas, il ne resterait plus rien. Mais s’ils partaient ? S’ils prenaient la route, vers une destination éloignée, il leur faudrait des provisions ! C’est après avoir réalisé cela qu'il se remit à fouiller la cuisine à la recherche d’un sac à dos - qu'il trouva bientôt, suspendu à la clé d’une vieille armoire.

    - Hey miss, raconte-moi c’que tu fais chez moi au fait...

    La demande avait le ton d’un ordre. De ce fait, Jay prit peur qu'elle ne réponde pas, mais ne le fit pas paraître. Il prit son sac et y jeta en vrac toutes sortes de fruits, viandes et sucreries que l’on peut manger sans les cuisiner. Il y avait aussi des boîtes hermétiques contenant des plats préparés avec soin par Joseph mais froid, bien sûr. Il n’y avait plus de place mais il continuait à choisir à manger, encore et toujours, jusqu'à ce que le sac ait disparu sous une montagne de nourriture. Il avait vidé la table d’un quart de ce qui la recouvrait. Il s’agenouilla ensuite et se mit à trier le tout pour ne surtout pas avoir à prendre plusieurs contenants.

    Enfin, le sac à dos fut prêt. Il le hissa sur son dos, l’air fier, et se dirigea d’un pas élancé vers la porte d’entrée. Là, il s’arrêta devant l’escalier et décrocha une des rares photos réunissant les trois membres de la famille. Pour la première fois, il accordait de l’intérêt à sa maman... Une larme voulut couler sur sa joue mais il la retint. Il était grand maintenant, les grands ne pleurent pas. Il cacha donc le cadre dans son bagage et se retourna vers la cuisine, où la woltarienne était encore attablée.
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